Cet après-midi avait lieu à Paris, un entrainement privé réservé à la presse ainsi qu’une conférence de presse en présence de Tony Yoka et Carlos Takam qui s’affronteront samedi 11 mars au Zénith de Paris.
Les deux champions étaient avec leur entraineur respectif, l’Américain Virgil Hunter pour T. Yoka et Joseph Germain pour C. Takam. Les deux hommes se sont ensuite prêtés au jeu des questions réponses. Tony Yoka avait le regard sombre, « je suis déjà dans mon combat », précisa-t-il pour expliquer une apparente contraction. Une apparence qui contrastait avec la décontraction affichée par Carlos Takam.
Tout juste si l’ex challenger mondial s’offusqua d’une question où un journaliste lui fit remarquer que ce serait son dernier combat, « qu’en savez-vous ? », rétorqua un C. Takam goguenard sans se départir de sa bonne humeur. Tony Yoka sembla agacé par une question lui demandant ce qu’il ferait en cas de mauvaise prestation samedi prochain, « je ne suis pas là pour répondre à cela », lâcha le champion olympique. Jérôme Abiteboul à qui l’on demandait combien il restait de combats à l’association Yoka-Abiteboul, apporta quelques précisions. « L’objectif était de faire quinze combats avant d’aller vers un championnat du monde. Cela n’a pas changé, le but reste le même, Canal+ nous suit, leur soutien demeure fort, même après la défaite de Tony. Je suis content d’amener à Paris ce choc entre les deux meilleurs poids lourds Français. La boxe a besoin de ces chocs, la salle sera pleine, le combat sera diffusé sur Canal+, Sky Sport et ESPN », a conclu le promoteur de Tony Yoka.
Comment êtes-vous parvenu à revenir après la défaite ? Tony Yoka n’éluda pas la question, « la défaite fait partie du sport et de la boxe, j’ai déjà perdu et je suis toujours revenu plus fort. J’ai travaillé encore plus dur à l’entrainement . Il faut que je boxe, que j’aie un gros combat et une grosse victoire, je ne voulais pas revenir avec un petit combat, un combat de retour. Je voulais revenir avec un combat qui a de la gueule et je pense que c’est le cas ».
Pierre Girod