boxer hors catégorie

[Bosie]

C'est une situation récurrente en club que de sparrer contre plus lourd, plus grand et surtout meilleur que soi. Je m'y suis toujours accommodé mais avec l'âge (44 ans) je commence à ne plus gérer ces écarts de poids et de taille. Hier soir j'étais assez fatigué (je boxe 6 h par semaine) et j'ai fait une séance de cours avec un pote, même poids, même taille. On a fait un assaut ensuite et je me suis régalé : sans appuyer, beaucoup d'esquives. J'ai enchainé avec un gars beaucoup plus jeune, plus grand et aussi léger : idem, beaucoup d'esquives de corps bras baissés (because fatigué) et se pointe un troisième, 1,90m, dans les 100 kg. Pour ne rien arranger, bon boxeur. Mais très bon esprit donc j'enchaine avec lui (lui est tout frais, il nous regardait tout ce temps). La punition.
Les esquives de corps ne fonctionnent pas : son allonge me rattrape, quand je me colle à lui pour me reposer et l'empêcher de boxer (le gars boxe torse nu ) il me shoote depuis son mètre 90 avec des coups de poings plongeants. Je n'ai trouvé que de me baisser comme solution en me penchant en arrière : c'était pire, il me récupérait en uppercut. La seule solution aurait été de changer d'angles en permanence mais l'exercice demande trop d'energie que je n'avais pas, que je n'ai peut être plus. Le tout sans casque, le visage imbibé d'un fond de pot de vaseline. Je n'ai pas été blessé mais j'en ai pris quelques uns que j'ai bien sentis (parce qu'il a bien vu que j'étais en difficulté il a retenu ses coups).

Alors, 30 kg et 20 cm d'écart : du suicide en assaut ?

[MARVELOUS-1]

C'est une situation récurrente en club que de sparrer contre plus lourd, plus grand et surtout meilleur que soi. Je m'y suis toujours accommodé mais avec l'âge (44 ans) je commence à ne plus gérer ces écarts de poids et de taille. Hier soir j'étais assez fatigué (je boxe 6 h par semaine) et j'ai fait une séance de cours avec un pote, même poids, même taille. On a fait un assaut ensuite et je me suis régalé : sans appuyer, beaucoup d'esquives. J'ai enchainé avec un gars beaucoup plus jeune, plus grand et aussi léger : idem, beaucoup d'esquives de corps bras baissés (because fatigué) et se pointe un troisième, 1,90m, dans les 100 kg. Pour ne rien arranger, bon boxeur. Mais très bon esprit donc j'enchaine avec lui (lui est tout frais, il nous regardait tout ce temps). La punition.
Les esquives de corps ne fonctionnent pas : son allonge me rattrape, quand je me colle à lui pour me reposer et l'empêcher de boxer (le gars boxe torse nu ) il me shoote depuis son mètre 90 avec des coups de poings plongeants. Je n'ai trouvé que de me baisser comme solution en me penchant en arrière : c'était pire, il me récupérait en uppercut. La seule solution aurait été de changer d'angles en permanence mais l'exercice demande trop d'energie que je n'avais pas, que je n'ai peut être plus. Le tout sans casque, le visage imbibé d'un fond de pot de vaseline. Je n'ai pas été blessé mais j'en ai pris quelques uns que j'ai bien sentis (parce qu'il a bien vu que j'étais en difficulté il a retenu ses coups).

Alors, 30 kg et 20 cm d'écart : du suicide en assaut ?

Imagine si tu mets les gants avec un type de ce gabarit qui est moins dans la bienveillance…
Ton témoignage est très très intéressant.
Ça me rappelle un débat que j’avais eu avec des forumeurs au sujet de la carrière de HAYE et de son combat contre VALUEV.
Tu as évoqué plusieurs aspects de ta mise de gants.
Il était plus grand, plus lourd, plus jeune, meilleur que toi, en meilleure condition et moins fatigué.
Il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est compter sur la camaraderie avec ses copains d’entraînement.
Mais, on le sait, certains ne jouent pas toujours le jeu.

[Orion]

pour moi c'est au coach de surveiller les oppositions, il ne doit pas faire des binomes avec trop de différence de gabarit (ou de niveau d'ailleurs), et si ce n'est pas possible alors il doit vraiment s'assurer que le plus grand/fort n'avoine pas son partenaire, vérifier la taille des gants, etc...
apres dans beaucoup de salles ces précautions ne sont pas vraiment prises...

[Bosie]

@Marvelous : merci de ton retour mais une précision s'impose : le gars n'est pas meilleur que moi. En fait il est arrivé il y'a deux ans et vient de la boxe française. Il s'est rudement amélioré car au début c'était lui qui me demandait d'y aller doucement. Depuis plusieurs sparrings où je n'ai pas trouvé de solutions, il a pris confiance et ce genre de disposition ne le rend que meilleur. De mon côté quand je suis en forme j'arrive à lui en décocher quelques-unes et la dernière fois que c'est arrivé il m'a dit d'entrée de jeu d'y aller mollo. Je le soupçonne de choisir ses moments pour monter sur le ring... mais ça reste un bon gars' quoique je ne m'amuse pas avec lui : impression de taper une montagne. Ce qui est drôle c'est qu'il a un frère plus jeune, aussi grand mais de mon poids. Lui est très rapide et si je jouis d'une certaine ascendance sur eux, ils se sont bien rendus compte que plus ça va, plus c'est eux qui dominent.
D'une manière générale je boxe rarement dans ma catégorie car je suis petit (1.72m) et léger (67 kg en moyenne). Je boxe toujours avec des gars de 10/15 kg de plus et autant de centimètres et c'est un paramètre avec lequel j'ai toujours composé. J'ai d'ailleurs du mal avec des boxeurs au physique similaire ou plus petits
J'ai l'oeil et l'expérience, une grande mobilité et je cherche constamment à apprendre. Ça me donne l'ascendant les trois quarts du temps mais avec un jeune motivé et habile, je peine et dois me surpasser. La vieillesse est un naufrage...
Pour en revenir au "bon gars'" et son quintal, il envoie lourd et doit bien le savoir car Il avait fait saigner du nez mon précédent adversaire. Il est important de noter le facteur psychologique lors d'un sparring.car nombre de fois par semaine je constate la retenue et le manque de confiance de gars qui pourrait me mettre sérieusement en difficulté s'ils avaient plus confiance en eux.
Pour avoir enchaîné les sparrings depuis 8 ans (et aucun combat) si j'ai un conseil a donner à l'apprenti boxeur c'est de se convaincre qu'il est le plus fort. Cette perspective libère une précieuse énergie pour faire face et donner le meilleur de soi.

@Orion : 1000 fois Amen ! C'est au coach de superviser les sparrings pour éviter les accidents. J'ai quelques fois mis le hola a des boxeurs qui me donnaient l'impression de vouloir démonter leur partenaire mais jamais vu de coach le faire. Il semblerait que les corrections endurcissent
.. j'ai déjà vu un mec très motivé abandonner la boxe après être sorti du ring le visage en sang. Son bourreau m'a cassé une côte quelques années plus tard et quand j'ai signalé au président que ce cassos de 50 ans 90 kg (au langage très restreint, en incapacité de travailler pour cause de comportement violent et placé là, en club comme adjoint au coach pour lui donner une occupation) n'avait rien a faire dans une salle de boxe on m'a répondu que tout le staff savait que c'est un con fini mais la mairie l'a placé là "on peut rien y faire".
J'ai changé de salle.

Depuis plusieurs années maintenant je boxe ailleurs et comme souvent le coach est un bon gars' respecté et respectable mais pour avoir vu un jeune cassos (au corps bodybuilde) maltraiter un nouveau (avec insultes et règlements de compte a la sortie) sans qu'il ne le dégage, j'ai compris que tu es seul avec ton ego quand tu entres dans une Salle de boxe. La bonne nouvelle c'est que le meilleur boxeur du club a corrigé cette racaille et qu'on ne le voit plus trop. Je fais depuis quelques temps de la boxe thaï en complément de l'anglaise et j'ai un immense respect pour le coach. J'ai enfin l'impression que lui sait faire régner les valeurs du sport dans sa salle. L'avenir me le dira..

[andrew]

j' ai effectué 6 saisons de boxe amateur pour 28 combats....on boxait sans casque à la salle, quelque soit le poids de l'adversaire....j'ai démarré à 18 ans, à 67 kgs pour 1 m 82 pour finir à 71.
J'ai fait du sparring avec un poids mouche, quelques coqs, plusieurs de mon poids avec qui j' ai pris des coups et aussi un lourd de 100 kilos qui était Réunionnais et militaire de carrière et très gentil, ce n'est pas lui qui m'a fait le plus souffrir et loin de là, il se maîtrisait et n' appuyais pas ses coups et heureusement..

Une fois, y a eu aussi un cas sos sympa qui est venu au club, il était dans un autre auparavant et lui ne faisait pas de cadeau, On était amis, mais entre les cordes , il boxait presque comme en combat, donc peut-être la seule fois où j'ai mis un casque, j'ai pas vu ses crochets arriver et me suis retrouvé 2 fois en moins de 5 minutes genoux à terre, j'ai compris.....il faisait une douzaine de kilos de plus....

Par contre quand je croisais avec des petits poids, je n'appuyais jamais mes coups, la boxe n'est pas un sport facile.....En combat, j'ai pris aussi des coups, subi quelques KD debout et à mon 26 ème en finale de la coupe Bouttier, je me suis carrément retrouvé sonné et sur le cul alors que j'étais nettement devant, en garde à 8, mon coin a jeté l'éponge, le gars était bucheron de profession, il a même boxé Christophe Tiozzo en CDF amateur et a fini Indépendant à l'époque....j' ai arrêté en 1981 à 25 ans 1/2 pour devenir plus peinard comme Chrono, pui juge ensuite jusqu'en 92 ou 1993...

[Bosie]

un parcours qui impose le respect

[MARVELOUS-1]

Il y a toujours des boxeurs qui lors de mises de gants, te disent:’’ On y va doucement.’’, et dès qu’ils peuvent, ils t’en mettent ou essaient de t’en mettre des bonnes.
Avec l’expérience on apprend à se méfier et à s’adapter.
Comme l’a écrit Orion, dans une salle digne de ce nom, l’entraîneur ou professeur doit veiller au grain et intervenir au 1er coup dur, mais les anciens de la salle aussi, et les boxeurs confirmés.
J’ai fréquenté des salles où un ‘’ dur ‘’, finissait toujours par comprendre qu’il y allait trop fort, parfois, il était ‘’ aidé ‘’ à comprendre et à se calmer.
Tu as aussi le droit de ne pas mettre les gants ou de choisir avec qui.
Il y a aussi un moment ou il faut savoir accepter le temps qui passe.
Et en Boxe on ne s’amuse pas toujours même lors de mises de gants en club.
On fait du sport pour être en bonne santé, se faire plaisir, se dépasser pas pour finir blessé ou à l’hôpital.
Quand ça devient trop dur, il faut savoir ralentir ou arrêter.
On peut fréquenter une salle de sports de combat sans se faire mal.

[Bosie]

Tu as raison Marvelous et mon état actuel confirme tes recommandations. Je fais 1h30 de boxe par jour 4 fois par semaine.
Lundi : boxe anglaise
Mardi : Muay Thai
Mercredi : Boxe anglaise
Samedi : Muay Thai

Il fut un temps (précovid) où j'enchainais aussi la savate les mêmes jours que l'anglaise. Je suivais. Aujourd'hui, soit 4 ans plus tard, à 44 ans, mon corps fatigue à la troisième séance et c'a été le cas hier : rien dans les bras, rien dans les jambes, quelques fulgurances mais j'ai boxé avec un ami de même poids et beaucoup moins bon, bon esprit. A côté de moi il y avait le champion du club, 42 ans, 80 bons kilos, très technique, un type adorable et qui mérite surement d'être connu hors du ring. Mais dedans c'est une autre histoire et il se retrouve systématiquement seul quand vient l'heure des binômes. En cette rentrée il y a pas mal de nouveaux et ceux-là ne s'y reprennent pas : ils font une séance avec lui et l'évitent toute l'année.

Moi c'est plus compliqué parce que je sais qu'il peut m'apprendre plein de trucs, il a l'expérience des combats et n'hésite pas à être pédagogue. Il m'a concédé que j'étais rapide et réussissais à le toucher mais lui renvoie trois fois plus fort, ce qui fait que le plaisir n'y est plus quand chaque coup est appuyé. Je lui en ai parlé, je lui ai dit carrément que je venais pas pour me blesser et puis on a refait un sparring, il a appuyé, j'ai répondu et c'était propre. J'en déduis qu'il maitrise ses coups et envoie en fonction de l'autre (il boxe indistinctement avec des supers lourds et des légers). La sanction est immédiate avec des gars comme ça et si c'est très formateur, il faut comprendre qu'en boxe loisir on recherche parfois autre chose que de devenir le prochain Canelo. Bref le coach a été un temps son beau père... je l'imagine mal lui dire quoi que ce soit. C'est assez frustrant de boxer toutes les semaines a coté d'un expert sans pouvoir se faire plaisir. J'en déduis qu'il me faut respecter ma catégorie de poids. C'est un peu dur après toutes ces années à boxer avec qui veut et mon égo en prend un coup quand des boxeurs cherchent des partenaires et que je meurs d'envie de monter avec eux. Mais entre le gars précité et les autres, de 95 kg et plus, je n'hésite plus : je passe mon tour.

En Muay thai c'est différent car on envoie beaucoup les jambes et les traumas à la tête sont moins fréquents. En fait on est bardé de protections en bas et rien en haut. D'ailleurs en boxe thai je reste l'un des plus vifs avec les petits jeunes et ça ça fait du bien

[MARVELOUS-1]

Tu as raison Marvelous et mon état actuel confirme tes recommandations. Je fais 1h30 de boxe par jour 4 fois par semaine.
Lundi : boxe anglaise
Mardi : Muay Thai
Mercredi : Boxe anglaise
Samedi : Muay Thai

Il fut un temps (précovid) où j'enchainais aussi la savate les mêmes jours que l'anglaise. Je suivais. Aujourd'hui, soit 4 ans plus tard, à 44 ans, mon corps fatigue à la troisième séance et c'a été le cas hier : rien dans les bras, rien dans les jambes, quelques fulgurances mais j'ai boxé avec un ami de même poids et beaucoup moins bon, bon esprit. A côté de moi il y avait le champion du club, 42 ans, 80 bons kilos, très technique, un type adorable et qui mérite surement d'être connu hors du ring. Mais dedans c'est une autre histoire et il se retrouve systématiquement seul quand vient l'heure des binômes. En cette rentrée il y a pas mal de nouveaux et ceux-là ne s'y reprennent pas : ils font une séance avec lui et l'évitent toute l'année.

Moi c'est plus compliqué parce que je sais qu'il peut m'apprendre plein de trucs, il a l'expérience des combats et n'hésite pas à être pédagogue. Il m'a concédé que j'étais rapide et réussissais à le toucher mais lui renvoie trois fois plus fort, ce qui fait que le plaisir n'y est plus quand chaque coup est appuyé. Je lui en ai parlé, je lui ai dit carrément que je venais pas pour me blesser et puis on a refait un sparring, il a appuyé, j'ai répondu et c'était propre. J'en déduis qu'il maitrise ses coups et envoie en fonction de l'autre (il boxe indistinctement avec des supers lourds et des légers). La sanction est immédiate avec des gars comme ça et si c'est très formateur, il faut comprendre qu'en boxe loisir on recherche parfois autre chose que de devenir le prochain Canelo. Bref le coach a été un temps son beau père... je l'imagine mal lui dire quoi que ce soit. C'est assez frustrant de boxer toutes les semaines a coté d'un expert sans pouvoir se faire plaisir. J'en déduis qu'il me faut respecter ma catégorie de poids. C'est un peu dur après toutes ces années à boxer avec qui veut et mon égo en prend un coup quand des boxeurs cherchent des partenaires et que je meurs d'envie de monter avec eux. Mais entre le gars précité et les autres, de 95 kg et plus, je n'hésite plus : je passe mon tour.

En Muay thai c'est différent car on envoie beaucoup les jambes et les traumas à la tête sont moins fréquents. En fait on est bardé de protections en bas et rien en haut. D'ailleurs en boxe thai je reste l'un des plus vifs avec les petits jeunes et ça ça fait du bien

Il te reste donc du choix pour te faire plaisir.
Dans chaque sport de combat, à l’entraînement, il y a des mecs tranquilles et il y a les sournois.
Les sournois sont forts avec les faibles et faibles avec les forts.
Un peu comme dans la vie.

[Orion]

4 entrainements de boxe par semaine à 44 ans : chapeau
j'ai 40 et avec 2 entrainements de boxe + 1 ou 2 entrainements de crossfit à coté, je suis rincé en fin de semaine

cette année j'ai décidé aussi de lever un peu le pied sur les sparrings, avant je faisais beaucoup de sparrings "durs" plusieurs fois par semaine, je vais essayer d'en faire moins, faut etre raisonnable avec l'age.

[Bosie]

Merci à vous deux. Je carbure parce que depuis des années je vois autour de moi des boxeurs bien plus âgés bourrés d’énergie : un ami et coach de Muay Thai, 56 ans, gainé comme une vedette de MMA, nous ramasse tous aux abdos, pompes et autres joyeusetés. Précédemment, dans mon ancienne salle, le président du club, 65 ans, sec comme un bambou, plus souple que tout le monde, des muscles à la Bruce Lee (d'ailleurs il est moitié asiatique)... mais le pompon c'est dans ma salle actuelle d'anglaise : un petit bonhomme de 72 ans !!! Très léger, très vif, il épuise tout le monde à bondir dans tous les sens. Une anomalie de la nature qui m'interdit de me plaindre de mon âge.

Le souci, plus que l'épuisement mais fortement corrélé, c'est le risque accru de blessures : j'ai un petit os sésamoïde fracturé au poignet, une tendinite chronique à l'épaule, un genou au ménisque usé, de l'arthrose... rien qui ne m'empêche de performer mais avec des efforts mesurés. Mon corps m'a envoyé des signaux ces derniers temps mais quand ton club te propose une séance avec Jean Charles Skarbowsky le lendemain de ta séance hebdomadaire la plus dure...

[MARVELOUS-1]

Je connais beaucoup de combattants de pieds-poings qui ont entre 46 et 63 ans avec des problèmes de santé .
Opérations des hanches, épaules, arthrose.
Il faut savoir se ménager et savoir accepter le temps qui passe.

[germain martin]

Je connais beaucoup de combattants de pieds-poings qui ont entre 46 et 63 ans avec des problèmes de santé .
Opérations des hanches, épaules, arthrose.
Il faut savoir se ménager et savoir accepter le temps qui passe.

J'imagine que c'est très traumatisant mais, d'un autre côté, il ne faut pas oublier que les problèmes dont tu parles sont de toutes façons courants après 60 ans.

Toutes mes articulations sont pourries bien que je n'aie pas encore subi d'intervention chirurgicale.

Après, tout dépend du degré d'invalidité que ça occasionne.

En ce moment, je cours une petite heure 3 ou 4 fois par semaine. C'est pas dans le plus grand confort mais c'est supportable.

Quand on n'a pas d'activité physique, les articulations vieillissent tout de même et, en plus, on risque beaucoup d'autres problèmes.

Mais c'est vrai que la natation est moins traumatisante que la boxe à condition de faire uniquement du dos crawlé (la seule nage qui n'esquinte pas la colonne vertébrale) seulement on risque une fracture du crâne quand on atteint l'extrémité de la piscine qu'on n'a pas pu voir venir.

On vit dans un monde difficile.

[Bosie]

Ce topic est gentiment en train de se diriger vers l'écart entre générations... l'année dernière j'ai tourné en muay thaï avec un type très sec, léger et cancéreux. Une bombe. Le mec m'a allumé, en douceur, mais d'un bout à l'autre du round il a fait ce qu'il voulait. Je l'ai reçu aujourd'hui, il est en rémission et tourne pas moins de 5 fois par semaine ! Muay thaï chez Karbowski (qui commence ses séances par 20 min de cordes ! et est contre les protège tibias). En plus de ça il fait deux séances de kick boxing... et le meilleur c'est que le mec a 55 ans. Donc quand je vois ça, je me dis que j'ai plus droit de me plaindre avec mes 44 ans

[MARVELOUS-1]

Ce topic est gentiment en train de se diriger vers l'écart entre générations... l'année dernière j'ai tourné en muay thaï avec un type très sec, léger et cancéreux. Une bombe. Le mec m'a allumé, en douceur, mais d'un bout à l'autre du round il a fait ce qu'il voulait. Je l'ai reçu aujourd'hui, il est en rémission et tourne pas moins de 5 fois par semaine ! Muay thaï chez Karbowski (qui commence ses séances par 20 min de cordes ! et est contre les protège tibias). En plus de ça il fait deux séances de kick boxing... et le meilleur c'est que le mec a 55 ans. Donc quand je vois ça, je me dis que j'ai plus droit de me plaindre avec mes 44 ans

Il y a toujours des gens qui ont la CHANCE d’avoir la santé.
Et je dis bien LA CHANCE.
Nous ne sommes pas tous égaux devant la chance et la malchance.
J’ai connu des athlètes qui avaient une vie saine : sport, alimentation, pas d’alcool, pas de tabac, etc…
Ils sont partis en peu de temps.
Certains cancers ne pardonnent pas, celui du pancréas par exemple.
Quand le cancer te frappe et que c’est ton heure, tu ne résistes pas longtemps.
Quand une maladie te frappe, aucune personne ne survit longtemps à PARKINSON, ALZHEIMER, SLA, arrêt cardiaque, AVC ou autre.
On a tous le droit de se plaindre ou de parler de ses ennuis.
Certaines personnes forcent l’admiration par leur force mentale devant certaines épreuves de la vie.
Mais quand vient ton heure, il n’existe pas de surhomme.