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Le Temple de la Renommée de BoxeNet
Cette section regroupe des fiches biographiques et les analyses techniques des grands noms de la boxe.
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cleming
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... un boxeur qui a affronté Salvador Sanchez, Wilfredo Gomez, Pernell Whitaker, Jeff Fenech (deux fois), Jesse James Leija (quatre fois), Martio Martinez (deux fois), Gabriel Ruelas (deux fois), Marco Villasana (deux fois), Genaro Hernandez, Juan Laporte, Pat Cowdell, Jim McDonnell, Calvin Grove...
C'est à peine croyable d'être aussi grand, ça m'impressionne toujours.
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Stéphboxe
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Azumah nelson
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sandman
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En plus il a quasiment fait toute sa carrière au plus haut niveau, un peu comme De La Hoya. Je me souviendrai toujours de la revanche contre Fenech, quelle leçon !!!!
Le meilleur boxeur Africain de l'histoire, et de loin !
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Stéphboxe
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sandman a écrit : 12 avr. 2020, 07:53 En plus il a quasiment fait toute sa carrière au plus haut niveau, un peu comme De La Hoya. Je me souviendrai toujours de la revanche contre Fenech, quelle leçon !!!!
Le meilleur boxeur Africain de l'histoire, et de loin !
Concernant de la hoya lorsqu il monte chez les super plume il afronte pas azumah nelson pourquoi?
Azumah nelson etait encore champion du monde et aussi challenger mondiale.
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Louisvillelip77
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sandman a écrit : 12 avr. 2020, 07:53 En plus il a quasiment fait toute sa carrière au plus haut niveau, un peu comme De La Hoya. Je me souviendrai toujours de la revanche contre Fenech, quelle leçon !!!!
Le meilleur boxeur Africain de l'histoire, et de loin !
Même si j'avoue ne pas connaître parfaitement la carrière d' Azumah Nelson(je me rappelle surtout son combat contre Pernell Whitaker) Dick Tiger reste pour moi le numéro 1 même si il a plus de défaite .;(on sait que l'époque est différente), il a affronté pratiquement tous les grands noms de l'époque. Un grand poids moyen.
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beber
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vieborg
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J'avais fait une fiche bio sur Azumah à l'époque... Je ne sais pas si on peut la retrouver sur le net... Au pire demandez si vous avez des questions !

Je me rappelle que pour faire sa fiche je m'étais refait ses combats. Pour moi, bien qu'encore vert il avait fait jeu égal avec le grand Sal !
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vieborg
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AZUMAH, LE ROI AFRICAIN !
Voici le parcours du plus grand champion que le continent Africain ait engendré ; nous vous présentons le Ghanéen Azumah « the Professor » Nelson.
Ce dernier naquit le 19/07/1958 et vécut à Accra, la capitale de cette ancienne colonie Anglaise. Il mesure 1m65 et possède 1m73 d’allonge, boxant en droitier. Il fut distingué en 1992 comme « surprise de l’année » par The Ring Magazine, nous ne comprenons d’ailleurs pas bien ce qui justifia une telle décision.Il fut également introduit au sein de l’International Boxing Hall of Fame en 2004. Azumah affectionnait le travail de prêt, il possédait un terrible crochet gauche et un jab de belle facture. Son intelligence de ring vint de la leçon qu’il reçut lors de sa première défaite. Il est également à noter qu’il s’adaptait très bien aux styles de ses adversaires, quelque soit le schéma proposé. Néanmoins, il fut sans solutions face au roi des légers des années quatre vingt dix. Sa fiche professionnelle : 39 victoires dont 28 par KO, 6 défaites dont une à cinquante ans dans un combat d’exhibition et 2 nuls. Il fût champion du monde dans deux catégories différentes, les Plumes et les Super Plumes. Il fît également une tentative pour s’emparer du titre des Légers, mais comme dit plus haut, le champion interdit que l’on vienne sur ses terres.


Agé de vingt trois ans, le jeune Azumah se fit connaître aux yeux du monde pugilistique lorsqu’à New York, il affronta « la terreur » de l’époque, le regretté Mexicain champion WBC des Plumes Salvador Sanchez. Avant d’affronter Nelson, la fiche de Sanchez présentait 43 victoires dont 31 KO, 1 défaite et 1 nul. L’affrontement commença sous les meilleurs auspices pour Azumah, qui avant le combat, posséda une fiche vierge de défaites et sur treize combats, dix succès le furent avant la limite. Il était très rapide de bras, possédait un bon jeu de jambes et son placement faisait merveille pour réussir à casser la distance, afin d'être le premier en action. Les rounds s’accumulèrent dans ce combat très équilibré, aucun des deux hommes ne fit vraiment la différence. A l’appel du quinzième et dernier round, les deux combattants s’étaient éprouvés durement tout au long de cette âpre bataille. Si la carte de deux des trois juges donna le champion assez en avance, nous suivons la position du troisième assesseur qui vit Nelson en avance d’une courte tête. Pêcher d’orgueil, volonté de remporter un round qu’il juge décisif ? Telle fut la question car lors de cette ultime reprise, Nelson continua à tenter l’épreuve de force avec le champion. Malheureusement pour Azumah, Sanchez était fait du bois des supers cracks et avait déjà connu de dures et féroces passes d’armes face à de très bons boxeurs tels que les : Danny Lopez, Ruben Castillo, Juan Laporte, Nicky Perez et l’incroyable puncheur Wilfredo Gomez. De fait, le champion qui fut un incroyable boxeur de contre, laissa son challenger venir à lui. Dans une ultime série de contres lors de corps à corps, Salvador toucha nettement le Ghanéen. Nelson se retrouva à terre, mais se releva au prix d’un grand effort. Très vite, Sanchez le retoucha et l’arbitre s’interposa avant qu’il ne fût trop tard. Premier championnat du monde et première défaite, le jeune Azumah comme dit en préambule, sortit grandi de cet affrontement.


Liens highlights :

Deux ans s’écoulèrent entre cette première chance mondiale et la seconde qu’il se vit offrir. Entre temps, Azumah retourna sur les « bancs de l’école » en affrontant six adversaires. Le champion qui se dressa devant lui était « incroyable », le puissant Porto-Ricain Wilfredo Gomez puncheur diabolique. Avant le coup de gong son ratio était incroyable, 41 victoires dont 40 par KO, 1 défaite et 1 nul. De plus, il fut titré dans deux catégories, Super Coqs et Plumes. Les deux hommes partagèrent une chose avant le combat ! Leur unique défaite survint des poings du même homme « Chava ». Le combat se déroula sur l’île du champion. Contre toute attente, Gomez laissa l’initiative du combat à Nelson. Les deux hommes se craignaient, cela transpira lors des premiers échanges. Les corps à corps ne furent pas nombreux, chacun se méfiant de la frappe de l’autre. De fait, nous assistâmes à un combat se déroulant principalement à distance, ce fut une bataille de jabs. A la fin du neuvième round, Azumah fut bousculé par un direct très appuyé, mais réussit à atteindre la fin du round. Dans la dixième reprise, ce fut au tour du challenger de toucher avec deux belles droites en cross. Les deux gladiateurs étaient proches, physiquement de proportions égales. A partir de ce dixième round, les débats changèrent de physionomie ! A la fin de celui-ci, les deux boxeurs eurent essayé de s’éprouver mutuellement. Lors de la minute de repos, le champion Gomez sembla le moins frais et parut davantage diminué à l’entame du onzième round. Wilfredo attaqua pourtant ce round sur les jambes et tenta beaucoup de directs. Azumah lui, se contenta de cadrer, de marcher littéralement sur le champion tout en ne distribuant que peu de coups. Une droite isolée toucha de plein fouet le front de Gomez qui rompit. Il essaya de s’accrocher car totalement à la dérive. Azumah le bloqua dans les cordes mais ne parvint pas à toucher efficacement. Mais quand Gomez reprit de la distance, Nelson toucha à nouveau en direct du bras avant. Il poursuivit son adversaire de plus belle, le contraignant à s’adosser aux cordes et enchaîna au corps avant de se faire contrer. Oui mais voilà, les coups du champion n’eurent plus le même impact et Azumah ne broncha pas, c’est lui qui ébranla encore Gomez. L’édifice national Porto-Ricain en danger se retrouva à terre après avoir encaissé une nouvelle série. Le compte de l’arbitre fut particulièrement lent même si le champion fit signe qu’il pouvait repartir. Plus que vingt secondes dans ce round, le challenger resta à l’affut prêt à se ruer sur sa proie blessée, tel un fauve Africain. « Bam », un énorme crochet droit en contre déconnecta le Wilfredo qui s’écroula sur lui-même tel un pantin à qui les fils auraient été coupés. Azumah leva les bras au ciel, son clan exulta et le porta en triomphe. Quelle lutte afin de se parer de cette couronne des Plumes WBC !


Nelson trôna durant trois années sur cette catégorie et fit six défenses de titres! Il vainquit au passage quelques adversaires de valeurs tels que : Pat Codwell le solide Anglais et Marcos Villasana rugueux Mexicain qu’il battit deux fois. Deux regrets toutefois durant ces années poids Plumes. Tout d’abord, la revanche face à Salvador ne put voir le jour car ce dernier se tua au volant de sa porche un mois après sa victoire sur Azumah. Deuxièmement, le fait qu’il n’y ait jamais eu de réunification contre le « cyclone » Irlandais Barry McGuigan, alors champion WBA.


Nouveau règne dans une nouvelle catégorie, les Super Plumes WBC où la domination dura 9 ans et où il défendit son titre quatorze fois! Ce règne se fit en deux temps pour Azumah. Notons aussi un voyage express chez les Légers, mais je vous en reparlerais plus loin. Petit pincement d’éternel insatisfait, Netboxe eut rêvé d’une tentative de prise de titre face à l’imbattable champion de l’époque, le Mexicain Julio César Chavez. Malheureusement pour nous, Chavez venait d’abandonner son titre pour monter en Léger. Quoiqu’il en fût, voici Nelson opposé au solide Mario Martinez un pur boxeur Mexicain. Le combat fut plus compliqué que prévu et une courte victoire vint proclamer Azumah nouveau champion. De 1988 à 1990, Nelson fit quatre défenses, toutes devant des hommes de valeurs, les solides McDonnell, Suarez et une revanche face à Martinez. Aucun d’eux n’entendit tinter la cloche finale.


Arriva sa tentative de prise de titre dans une troisième catégorie de poids différente. Son adversaire, le champion unifié IBF et WBC, l’insaisissable Américain Pernell Whitaker. Si les mensurations des deux hommes furent proches, l’Américain posséda toutefois un peu plus d’allonge et mesura quelques centimètres de plus. Cependant, le physique des deux guerriers fut opposé.Nelson était musculeux tandis que Pernell resta plus fin, presque fluet.Le combat débuta à distance, tous deux essayant de travailler avec leur bras avant. Il faut reconnaître quand même que Whitaker ne fit pas le combat. Quant à Azumah, curieusement il ne mit que peu de pression au champion... Pernell roi de l’anticipation, déclencha toujours avec un léger temps d’avance. De plus, maître ès défensive et esquive, le toucher sérieusement releva du miracle. Peu de spécialistes soulevèrent que Pernell fut un des rares gauchers capable d’être plus qu’à l’aise dans une boxe sur le recul. Fin du troisième round, Nelson était dominé, incapable de développer sa boxe. Whitaker le nargua, coup derrière le dos, pivot autour de sa taille etc. De fait, le « Professor » utilisa toute sa finesse stratégique pour changer de tactique et essaya de pousser Whitaker dans ses retranchements. Azumah changea de garde, se mit en posture dite de « Philadelphie ». De fait, il intensifia sa pression pour boxer en crochet laissant le travail à distance où ses jabs étaient inefficaces. Malheureusement Pernell fut un virtuose et même si l’affrontement s’équilibra à mi-combat, Whitaker stoppa les attaques de Nelson lors de corps à corps. Au final Sweet Pea fut déclaré vainqueur à l’unanimité des trois juges et remporta là un très beau succès.


Au soir de cette défaite, les trente deux printemps de Nelson amenèrent une certaine réflexion. Ce dernier pouvait-il garder son titre des super Plumes face aux jeunes loups qui rodaient ? Sa couronne pouvait-elle rester accrochée à sa tête après les assauts féroces de l’Australien Jeff Fenech (devenu champion du monde des coqs après six mois de carrière professionnel à son sixième combat)? De plus, la motivation de celui-ci fut à son paroxysme tant il courait après Azumah depuis des années. Préalablement à ce duel face à Fenech, Azumah affronta deux hommes. Il vainquit aux points le toujours solide et dur Juan Laporte, ancien champion du monde qui durant dix ans, affronta ce qui se fit de mieux chez les Plumes et Super Plumes. Ce combat comme pour annoncer celui face à Jeff, se déroula en Australie. Puis un facile combat de préparation nous conduisit à cette grande affiche que tout le peuple Australien attendait. C’est au mois de juin 1991 en direct de Las Vegas en encadrement de Tyson vs Ruddock II, que ce combat se déroula. La terreur Australienne Fenech était à la recherche d’une quatrième couronne en autant de catégories. Au soir du combat, il était invaincu : 25 combats avec 19 KO à la clé. Fenech gagna le droit d’affronter Azumah lors d’une officielle demie finale. Ne voyant le combat arriver, celui-ci parti jouer au football Australien, un véritable sport de brute. Fenech se présenta donc face au champion, avec un seul combat lors des dix neufs derniers mois… Lors des deux premiers rounds, nous assistâmes à une légère domination du champion, les mois d’inactivité de Fenech pesaient-ils dans la balance ? Début du troisième, Jeff touche Azumah durement avec quatre droites données seules et successivement. Dès lors, la bagarre commença dans un des coins du ring. Ce round fut pour le challenger, toutefois il se fit couper à la pommette gauche. Les trois rounds qui suivirent se déroulèrent tous dans un schéma identique, Azumah décidant de s’adosser aux cordes. Après le sixième round durant lequel les deux combattants soufflèrent, nous eûmes droit à trois rounds durant lesquels la moitié du temps se déroula à distance avant que Fenech n’obtienne le corps à corps. Fin du neuvième round Azumah frappa après le gong, Jeff enragea et voulut rendre la monnaie malgré l’intervention de l’arbitre. Au début du dixième round le coin du Ghanéen s’agita et une étrange incrédulité parcourut l’assistance car, le protège dent de Nelson fut perdu ! Néanmoins ce dernier s’en moqua et demanda à l’arbitre de relancer les débats de peur d’être arrêté. Les deux rounds suivant furent du même acabit, à noter toutefois qu’en fin de dixième reprise, Fenech sur un mouvement d’épaule projeta Azumah violement au sol. Heureusement pour ce dernier dont l’épaule gauche était douloureuse avant ce combat, se fut sur la droite qu’il tomba. Douzième et dernier round, le coin de Nelson exhorta son protégé pour réussir à envoyer Fenech au tapis car celui-ci sembla en avance sur la carte de juges. Azumah s’exécuta mais la malaria qui le frappa quelques mois en amont lui fit manquer d’un peu d’énergie durant tout le combat et il ne put accélérer dans cet ultime round. Pire encore, dans les ultimes secondes Fenech sur une très belle droite et deux autres en suivant fut presque en mesure de mettre Azumah à terre ! Le clan Australien chavira dans la certitude d’avoir réussit un exploit incroyable, mais la déception fut grande. En effet, même si nombres d’observateurs dont vos serviteurs ont vu un Fenech en tête à l’issue du dernier coup de gong, les juges eux donnèrent un résultat nul !!! Fenech enragea devant cette injustice, il déclara que Vegas était la capitale de l’arnaque ! Azumah confia pour sa part, que le combat fut difficile car son esprit était ailleurs, auprès de sa femme récemment décédée !


Superbe, nous eûmes droit à la revanche dotée de plus d’un million de dollars. Les promoteurs des deux pugilistes ont tenu parole ! King s’occupant du Ghanéen accepta la revanche en terre Australienne et Mordey offrit le million promis à Nelson. Tension ultime avant le combat, que va-t-il advenir de ce choc, les deux pugilistes ayant annoncé ne pas vouloir du verdict des juges ! Stupeur et courage, lorsqu’après moins d’un round Jeff se retrouva pour la première fois de sa carrière au tapis. Se relevant, il échangea coups pour coups avec Azumah jusqu’au gong de fin de round. Nelson ne fut pas surnommé « Le professeur » pour rien. Il analysa parfaitement le style de l’Australien lors de leur premier affrontement et de fait opta pour une boxe posée, avec un bon travail au corps et surtout une tactique basée sur les contres. Oui mais voilà, l’obstination et l’âpreté étant les apanages de Fenech, celui-ci usa de sa supériorité physique afin de pousser Nelson dans ces corps à corps qu’il affectionna. Fin de la troisième reprise après un terrible à toit à moi, le Ghanéen frappa après le gong. Fenech répondit et l’arbitre lui tournant le dos, essaya de passer un coup de genoux à la face de Nelson ! Les six rounds qui suivirent furent une furieuse opposition, un duel basé sur le physique dont aucun des deux ne sembla sortir avantagé. Pourtant dans les derniers instants du round six, la précision de Nelson lui permit une fois encore de toucher durement l’Australien. Fin du huitième round, sur deux crochets gauches combinés à deux droites, Fenech tomba une fois de plus. L’arbitre Arthur Merchant qui officia là son quatre vingt dix huitième championnat, renvoya Fenech au combat. Mais très vite Fenech fut débordé, KO debout imposant à Merchant de sagement s’interposa.


Une année s’écoula avec à la clé une défense victorieuse, Azumah se vit défier par Gabriel Ruelas Américain d’origine Mexicaine, boxant avec son frère Rafael sous la houlette des frères Goosen. Boxeur de niveau mondial, Gabriel ne voulut laisser passer cette chance et mena la vie dure à Azumah qui, grâce à sa grande expérience put conserver une longueur d’avance afin de garder son titre par décision majoritaire. Est-ce l’âge qui commença à se faire sentir ou une certaine lassitude? Car après cette difficile victoire et affichant trente cinq ans au compteur, Azumah ne fit que match nul lors de sa défense suivante face à l’invaincu technicien Texan Jesse James Leija. De plus, dans le second combat qui l’opposa à Leija quelques mois plus tard, Azumah sembla absent et dépassé, ce qui eut pour effet de le voir perdre sa chère couronne des Super Plumes. Azumah fit un break d’une année avant de se décider quant à la suite de sa carrière. Ceci fut très certainement bénéfique car lors de son retour, il mit les points sur les « i ». Ruelas qui avait pris le titre à Leija et ce dernier, se firent tout deux arrêter par les poings de Nelson, ils n’attinrent pas la mi-combat !


Si nous pouvons regretter que dans le milieu des années quatre vingt dix Nelson ne put rencontrer les champions Molina et Hernandez pour des réunifications, il est à noter que durant sa carrière il combattit face à cinq boxeurs appartenant au Hall of Fame ! Sa fin de carrière survint en 1997-98, lorsqu’alors âgé de presque quarante ans, il perdit deux fois successivement dans des duels face à Hernandez et Leija. Comme mentionné au début, lors d’un combat d’exhibition à plus de cinquante ans il perdit à nouveau, je vous donne en mille qui fut son symbolique vainqueur ; Jeff Fenech…


Nous n’avons que peu de vidéo à vous proposer pour agrémenter cette présentation, nous vous proposons néanmoins celle-ci :
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Xavier Favreau, le 13 Janvier 2012
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