Je pense que notre génération était plus passionnée et surtout plus humble en écoutant les anciens. J'ai côtoyé dans les galas des "vieux" qui avaient connu des grands champions d'avant guerre, ils racontaient et je les écoutais parler des Ray Famechon, Olek, Tenet et cie. Aujourd'hui les gens ne vont plus dans les galas ou si peu et après 5 ans de boxe, ils en sont à faire des classements des plus grands boxeurs dont ils ne connaissent que des bribes de carrière. Tout le monde est historien et expert en 2023...
Mais cela ne touche pas que la boxe, c'est dans tous les domaines. Je deviens gâteux, je parle comme un vieux c.on.

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J'ajouterais qu'avant les années 1960 /1970, la télé n'existait pratiquement pas, les seuls moyens de suivre la boxe étaient très réduits, c'était soit se déplacer pour assister aux réunions, ou lire les commentaires parus dans l'Equipe, les journaux locaux, But et Club et Miroir Sprint pour les photos.
Nous avions donc nos vedettes locales, et les champions les plus marquants . Par contre, le nombre de boxeurs était très important, tout au moins en France, et les Annuaires de Ring Magazine des années 50 à 70 recensent un nombre incroyable de boxeurs .
Et comme les "médias" de tout poil n'existaient pas vraiment, on se contentait de ce que je viens de citer. Autres temps, autres moeurs !
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Je suis souvent surpris, si on demande à un passionné français ce qui l'a amené à la boxe, fan ou boxeur, la réponse est immuable, si c'est pas Ali, c'est Tyson, si c'est pas Iron man, c'est Floyd. C'est de toutes façons les États-Unis, Las Vegas et tout ce qui va avec, pour autant le gars se dit fan de boxe, et il l'est sûrement . C'est pourquoi j'aime toujours lire les messages de Briscoe, et Marvelous, en tous cas d'à peu près mon âge, même plus si possible .En boxe dans les médias, depuis le départ de Mr Bouttier, il manque un Jacques Vendroux de la boxe. Je me souviens également qu'à l'époque personne savait combien avait gagné tel ou tel boxeur, ça devait certainement pas intéresser grand monde. On parlait pas d'effectif, mais d'écurie, pas de protégé, mais de poulain. Aujourd'hui ces termes desuets seraient mal perçus, ça faisait pourtant sympa. Oui autres temps autres mœurs..!!