Trot tard pour commencer ou pas?!

[prokk]

J'ai commencé l'anglaise a 35 ans et j'etais pas le plus vieux

[risb]

bonsoir à tous,
j'ai commencé la box l'année dernière(Je précise que j'ai 34 ans).
C'était vraiment dur au début( surtout pour un footballeur du dimanche comme moi).
Au début, le coach ne me calculait pas trop: j'y allais 2fois par semaine. Au fur et à mesure qu'on avançait dans l'année j'y allais plus régulièrement, et la le coach me donnait de plus en plus de conseils et m'encourageait à persévérer.
Je peux te dire que je regrette vraiment d'etre trentenaire car j'aurais bien voulu commencer la boxe plus tôt.
La ou c'est également difficile pour moi, c'est que j'ai commencé à tourner un peu avec les confirmés et c'est la que tu te rends vraiment compte du gouffre, de l'écart(manque de cardio, manque de technique...), la première confrontation que j'ai faite, je l'ai vraiment senti passer: le gars m'a allumé d'un direct(il avait pas mis beaucoup de force), mais j'ai eu mal pendant plus de cinq jours! J'ai d'ailleurs eu qq bobos(saignements de nez, gersures de lèvres, aux yeux: mais bon normal, c'est la boxe.

En outre, quand je dis que je regrette d'etre trentenaire, c'est que le coach me chambre( mais bon de façon sympatique), mais ça fait toujours ch_er!
Je me dis qu'avec quelques années de moins j'aurais progresser plus vite!!
Par contre je ne sais pas si je continuerais l'année prochaine, je me pose encore des questions.

On arrive bientot à la fin de l'année

[Nicolino Locche]

Après une année à t'être accroché, le coach va vraiment davantage faire attention à toi.

Ensuite, c'est comme tous les sports. Si tu es en déficit physique par manque de cardio en plus des lacunes techniques par rapport à des pratiquants à la fois plus jeunes et plus expérimentés...le gouffre paraît énorme. On est trop dépassé et on ne voit même pas comment cela pourrait changer.

Mais un déclic, un progrès isolé peut énormément renverser la donne et te rendre d'un coup plus compétitif.

Ça peut être physique. J'ai fait du basket tard et mal, à petit niveau, entre les divisions départementales et régionales. Pas grand ni athlétique et presque sans bases techniques, j'ai fait surtout la mascotte au début. Puis, en bossant le cardio (je suis devenu pas mal au test cooper), je suis devenu un joueur toujours fruste (mais plus du tout frustré) et limité mais une teigne utile, avec d'un coup un bon timing et une meilleure lecture du jeu, qu'on pouvait placer pour freiner le meilleur joueur adverse sans avoir à le sortir en attaque.

Ça peut être technique. Une meilleure compréhension des appuis et la défense comme l'efficacité des coups changent beaucoup. Un seul coup mieux maîtrisé (le jab?) et l'adversaire n'est plus le même et peut passer d'une domination aisée au malaise d'être sous pression.

Dans beaucoup de sports d'opposition, de raquette ou de combats, j'ai vu souvent des renversements de rôle, plus ou moins rapides, mais très souvent brutaux, d'une semaine à l'autre. Soudainement, le mec dominant (parfois moi) qui donnait des conseils au débutant (gentiment, avec un petit sourire de supériorité) se retrouve à cracher ses poumons et à ravaler sa fierté.
C'est toujours un moment rigolo à vivre, dans un rôle comme dans l'autre. Je te conseille vivement de ne pas arrêter avant d'avoir vu cette surprise briller dans l’œil adverse (avec un cocard autour).


P.s: le plus gros risque est, je crois, mental. On admet trop son infériorité, surtout si on est dans un groupe qui nous a bien identifié comme le plus faible (c'était mon cas au basket) et ça peut trop jouer sur la confiance et ensuite limiter les progrès. Faut réussir à rester déterminé à évoluer et encaisser les coups (au foie mais surtout à l'amour-propre) sans se résigner.
Mais, après, quel plaisir! Dans la confrontation mais aussi, tout simplement, dans les meilleures sensations que renvoie le corps quand on progresse. Y a des moments magiques.

[opopope]

jamais trop tard pour commencer, j'ai un pote de la salle, (ancien international de rugby) qui a débuté à 40 ans.
il sait qu'il ne fera jamais de combat, mais il s'en tape, il s’éclate pendant les assauts, a l'entrainement.
pas besoin d'en demander plus.